Trois heures! C’est la durée de la visite de l’association « jeunes paysans » du Luxembourg au « Centres d’Accueil de l’Espoir » (CAES), le 09 Septembre dernier malgré l’emploi du temps surchargé des responsables. Sur recommandation de Bridderlech Deelen, notre bailleur, ladite association venait de venir s’imprégner et apprécier à leur juste mesure les activités déployées par les CAES ainsi que les projets en gestation.15 heures, c’est l’heure que la délégation luxembourgeoise conduite par Monsieur l’Abbé Romain RICHER, aumônier de l’association a foulé le sol du Centre d’Accueil Temporaire d’Efoulan (CATE). Après les cérémonies protocolaires d’accueil les hôtes ont eu droit à une visite guidée et détaillé des lieux.
C’est par une hymne de bienvenue exécutée par les pensionnaires du CATE que ladite délégation prendra place dans la grande salle polyvalente qui ce jour a fait son plein d’œuf grâce la présence massive des OEVs et tout le personnel des CAES. Le Directeur dans sa prise de parole a tenu non seulement à remercier l’association « jeunes paysans » par le biais du chef de la délégation d’avoir honoré les CAES de leur présence, mais il a présenté également les différentes activités développées par le démembrement de L’ONG dont il a charge. La projection vidéo qui a suivi a passé en revue, au-delà des activités d’encadrement des orphelins du sida et enfants vulnérable (OEVs), l’historique de l’association « Les Centres d’Accueil de l’Espoir », les activités d’éducation /sensibilisation et celles de réinsertion sociale et d’insertion professionnelle des jeunes.
Les débats qui ont suivi le visionnage vont l’offrir l’occasion au Père Romain RICHER de remercier premièrement la Révérende Sœur Directrice Générale à eux réservé. Deuxièmement il a apprécié le travail abattu par cette dernière et ses collaborateurs en faveur des orphelins du sida et enfants vulnérables. A sa préoccupation de savoir si les « CAES » avaient besoin d’un appui quelconque dans la réalisation future de ses projets, la Coordonnatrice Générale et le Directeur du Centre répondront par l’affirmative. D’après leurs interventions il ressort que les CAES ont besoin des soutiens multiformes pour mener à bien les projets de réinsertion sociale des OEVs en famille, de l’insertion socioprofessionnelle des ceux-ci après leur séjour au Centre, dans les grandes écoles et les centres de formation ou d’apprentissage des métiers professionnalisant, afin d’assurer totalement leur autonomisation socio-économique. La Coordonnatrice Générale a fini son propos en dévoilant les statistiques des OEVs insérés dans les différents corps de métiers. L’on retient que le travail abattu est louable mais des efforts considérables restent à déployer.
La visite s’est clôturée à la satisfaction générale par la signature du livre d’or par le chef de la délégation et la photo de famille.
